Portomarin ; Palas do Rey
Jours 89 et 90
Mardi 20 Juillet : Sarria - Portomarin ; jour 89.
Nous sommes courbaturés ce matin ,à cause de la nuit passée à même le sol dans les hébergements de fortune mis à disposition des pèlerins dans les salles de sport.
Les pèlerins sont de plus en plus jeunes.
Santiago approche.
Les moyens de sécurité sont accrus.
Les cavaliers de la Guardia Civil
sillonnent les sentiers.
11 h 20 :
la borne
fatidique
des 100
kilomètres !
C'est à cet endroit
que des pèlerins
peu scrupuleux
se font déposer
par des taxis
afin de remplir
les conditions
requises
pour
l'obtention
de la
Compostela !
Claudie
est toujours
aussi réticente
à franchir
les passerelles,
elle préfère
emprunter
le gué.
Nous arrivons à Portomarin par le barrage de Belesar .
L'ancien village est noyé sous les eaux du lac de retenue depuis 1962.
Seul vestige,
l'église Saint-Nicolas du XIIe siècle.
Elle a été démontée pierre par pierre
pour être remontée
au cœur du nouveau bourg.
Face à l'afflux
de milliers
de pèlerins,
nous nous
dirigeons
d'office vers
la salle
de sport,
et même là,
nous devons
nous imposer.
Mercredi 21 Juillet : Portomarin - Palas do Rey ; jour 90.
C'est à la lueur des frontales que nous sommes partis ce matin, espérant éviter la cohue !
Sur le chemin se succèdent creux et vallons.
Des murets
de pierre
longent
le sentier,
quand
ce ne sont pas
des arbres
remarquables.
Les pérégrinos
ont aussi
laissé
leur empreinte.
La Galice
nous semble
parfois d'un
autre siècle.
Dans les
hameaux
cohabitent
des ruines
et des maisons
joliment
restaurées.
Une ferme très fleurie
allie le pratique à l'esthétique.
Ici se côtoient
un "horreos", séchoir à grains,
et un ancien char
qui servait à charger le foin en vrac.
Notre tentative
d'échapper
à la foule
est vaine ...
L'arrivée à
Palas do Rey
ressemble
étrangement
aux
précédentes.
Ce qui
n'empêche pas
une ambiance
conviviale.
Dommage,
mais ce n'est pas
à un match
de la Chorale
de Roanne
que nous
assisterons
ce soir !
et pourtant
les tribunes
sont pleines !
A suivre ...